Je sais des univers
Tournant sur eux mêmes
Des planètes "je m'aime"
Dépourvues de lumière.
Je sais difficile
D'accepter leur dictat
Que la Terre soit plate
Ou l'océan fragile.
Je sais tous les maux
Des enfants la douleur
Quand on les prive des leurs
Parce qu'il le faut.
Et que l'autre reste
A ranger sa rancœur
A ravaler ses pleurs
Comme on tourne une veste.
Je sais dorénavant
Que la vie est mal faite
Quand elle arrive c'est fête
Mais on vous la reprend.
De nouveaux kilomètres
S'amassent au compteur
De mes deux petits cœurs
De mes deux raisons d'être.
Dans ce Paris si grand
Qu'on y perd son latin
Je les imagine chagrins
De notre éloignement.
De ces morceaux d'enfance
Qu'on vient leur dérober
Je voudrais m'assurer
De combler la carence.
J'écrirai des livres
De lumière absolue
Afin que jamais plus
De ce père on vous prive.
Et toutes mes poésies
Resteront à jamais
Autant de baisers
Déposés sur vos nuits.
Je sais des autoroutes
Avec vous qui commencent
Et dont les contresens
Autorisent le doute.
Mais rempli de l'amour
Que je garde pour vous
Je sais bien qu'après tout
Viendront de meilleurs jours.
3 commentaires:
wouha et en même temps le sujet ne s'y apprête pas à faire wouha, mais les mots sont bien trouvés et ce texte danse autour d'un feu qui brûle comme des lèvres cousues sur le silence de l'enfance.
Bravo cher ami
et en même temps bonsoir
ça faisait longtemps !
Merci de ton inaliénable fidélité, amigo ! Il va falloir que je prenne le temps de rattraper tout le retard de lecture que j'ai chez toi...
la tendresse de tes mots suffit à comprendre la douceur de ton coeur de père à l'infini déversé sans compter sur tes deux amours. ILS sont toi, même loin des yeux.... un lien de soie à VIE
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