Le vol à voile est au planeur,
le viol en voile est au spleeneur,
en voile impudique à la scène,
théâtre des passions malsaines.
En voile d'une pluie moisie
dont le rideau sans lui, moi si !
ne décrit plus rien d'autre que
des goûts déplus et variqueux.
Parler de soi, c'est une impasse !
si l'on oublie que le temps passe,
et qu'au présent les confessions
du trouble et de la contention,
conduisent à des camisoles,
comme on dit que la came isole :
l'égocentrisme est la prison
des chansons que nous méprisons.
Pleurer sur soi se fait en douce,
loin des regards, lorsque l'on tousse,
qu'on est rongé par un cancer
aux métastases chélicères ;
la poésie est pour la vie
qui reste, en cultivant l'envie
de l'autre, en l'emmenant ailleurs
des tombes dont on a tailleurs...
J'ai tant traîné sur Internet :
j'ai découvert de grands poètes
et d'impudents imitateurs
de nos géniaux agitateurs.
Nul ne s'invente Baudelaire
et le spleeneur dans son enfer,
des vers dont il se patafiole,
est un simulateur de viol !
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