Il entend toutes les rancœurs
des midinett' au blanc vaincu,
car il recoud les trous du cœur
que font tout' les histoir' de cul,
avec du fil en déni long
sur chaque triste vérité,
du doigt d'un dé d'où mamelon
d'une auréol' s'trouve hérité !
Il n'est d'essaim auquel se vouer
dans si triste bourdonnement,
la cruche « allo » s'en est allée
et la belle au premier amant ;
l'amour par ondes magnétiques
voyage aux vents d'un monde hertzien,
le mensonge est comme une tique
suçant l'encens des lits du sien...
Il entend les p'tit' demoiselles
pleurer ces amours trop mariés,
ces libellules s'amoncellent
aux bras des amants avariés.
Mais lui n'est que ce nénuphar,
papier-lotus où se moucher,
quoique parfois il soit un phare :
la dragueuse a droit de loucher !
1 commentaire:
et quid des dragueurs de mines ?
Enregistrer un commentaire