A Jean-Claude qui a su faire rimer
Le mot « retraite » avec « poète »,
Le mot « retraite » avec « poète »,
Quelques photos dans un bouquin,
Ma mère et mes enfants en parchemin,
Ces océans de petits riens,
Mare nostrum, tu es si loin !
Les années passent comme les secondes,
Et l'heure d'hiver s'installe,
Bien loin des épouses fécondes,
Trop près de notre issue fatale.
Mais au bilan de ce chemin,
Il reste encor notre épilogue,
Parfois plus long qu'un jour sans fin,
Et plus riche qu'un monologue.
Quelques objets à quoi tenir,
Des montagnes de souvenirs,
Des années d'étés et de rires,
Des jours de pluie, de déplaisirs !
Surpeuplés de rétroviseurs,
Nous regardons le tachymètre,
Et nos vitesses au compteur,
Et s'ajoutent les kilomètres.
Mais sur nos autoradios,
Repasse encor cette musique,
Elle rappelle à nos vieux os,
La joie de vivre et l'Atlantique.
Dans le sourire des enfants,
Leur inconscience d'innocents,
Se lit ce résumé flagrant,
Ces petits riens, ces océans !
1 commentaire:
" à la faveur de l'automne reviens cette douce mélancolie..."
Trés joli, comme d'hab. et plus simple que parfois ;)
Criss
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