dimanche 24 avril 2016

Lamballe (republication d'un texte de l'automne 2006)

Puisqu'il fallait qu'elle l'emballe,
Comme un tango dans un lent bal,
Faisant tourner cerfs-volants, balles,
Sa tête et son cerveau, Lamballe...

Puisqu'il fallait que je l'aimasse,
Ses jolis seins, que je les masse,
Tout tout léger, sans poids la masse,
D'un soir passé comme on l'amasse...

Ils ont gardé leur nuit d'hôtel
Au chaud, pour en parler au tel,
L'humain sacrifice à l'autel,
D'autres plaisirs se prévaut-elle ?

Alors, j'ai pris sa nuit bretonne
Contre sa cuisse où l'ombre tonne,
De petits bruits dont nombre étonne,
S'il faut peser, que sombrent tonnes !

Puisqu'il fallait qu'elle l'emballe,
Comme un tango dans un lent bal,
Pour une nuit, sans son, cent balles,
Encor Bell'ment, maison, Lamballe.