mercredi 23 septembre 2009

L'écho lecteur d'un pot-pourri

Qu'importe ce qu'il reste à vivre
si le temps m'est encore donné
de presser ce jus dont j'enivre
celui qui s'y est adonné ?

Qu'importent les jours de tristesse
et tous ces refus essuyés
si de mes versets la justesse
chante à ceux qui l'ont essayée ?

S'il n'en était qu'un dont l'emploi
curieux, serait de me relire,
s'il en était deux que l'on ploie
sur ce que j'ai pu manuscrire,
traduisant de la voix, les voies
aussi que j'ai su parcourir,
du flambant dard d'un tel envoi
je me laisserais empâlir...

Lecteur, sans qui je ne suis rien,
fais-toi l'écho sur les parois
de mes papiers épars, saurien,
file au creux de mes désarrois !

Deviens le collecteur d'un peu
des journaux passés de ma vie,
le perpé-tueur à gages de voeux,
l'écho lecteur d'un pot-pourri !

2 commentaires:

Philippe a dit…

tueur à gages! tu prêches un converti.

a+

Morgan a dit…

T'inquiètes !
je collecte
heurts,
bonheur
d'expression
d'un poète-
tueur,
rimeur
perfect
en action.